Les allergies
Les allergies
Par J.-M. Danze Lic. ès Sciences Chimiques, ex-assistant à l’Institut de Pharmacie U.Lg,
« … Il y a environ trente ans, lorsque j’étais directeur scientifique d’un laboratoire homéopathique (UNDA – Harzé), j’ai été surpris de découvrir le nombre impressionnant de personnes souffrant de problèmes d’allergies. Déjà aux alentours des années 1967, lorsque j’étais assistant de recherches à l’Institut de Pharmacie, le nombre de jeunes étudiants des deux sexes souffrant d’allergies pouvait être évalué à environ 35 % dans une classe de 3ème Pharmacie. Certains d’entre eux avaient bien du mal à poursuivre leurs études à cause des différents composés chimiques flottant dans l’ambiance des laboratoires de travaux pratiques. Tous ces problèmes concernaient les voies respiratoires et/ou la peau et commençaient à se manifester à la saison des pollens (printemps). En hiver les symptômes s’estompaient ce qui rendait la situation plus supportable.
Le début de l’explication commença à surgir dans mon esprit en 1972, lorsqu’une employée du laboratoire, mère de famille vint me supplier de faire quelque chose pour sa fillette de 5 ans dont les mains s’étaient brusquement couvertes d’un eczéma sanglant. Cet eczéma était apparu brutalement le jour précédent. Je me suis dit que dans ce cas, malgré toute mon expérience en homéopathie unitaire et complexe, les médicaments homéopathiques classiques ne viendraient pas à bout du problème dans un délai relativement court. Je me disais que je devais découvrir la cause inopinée de cette manifestation allergique. L’interrogatoire de la maman concernant la prise éventuelle d’un médicament, d’un aliment ou d’une boisson inhabituelle, ou un éventuel contact avec un produit chimique n’a fourni aucune réponse concrète.
Alors, peut-être intuitivement, j’ai posé la question suivante: « Votre fille a-t’elle consommé unaliment ou une boisson provenant d’une origine différente de l’origine habituelle? ». La maman me répondit : « Oui, cette semaine je n’avais pas la possibilité d’aller chercher du lait à la ferme du village et j’ai acheté du lait de laiterie dans une grande surface ». Sans réfléchir plus avant, j’ai immédiatement demandé à la mère de m’apporter quelques gouttes de ce lait et j’en ai fait préparer une dynamisation homéopathique 200 K. J’ai ajouté à la prescription une formule homéopathique complexe pour drainer les fonctions rénale et hépatique. La petite fille a pris 10 gouttes de dilution du lait impliqué en 200 K et 5 gouttes trois fois par jour de la formule complexe. Le matin suivant, les mains de l’enfant n’étaient plus ensanglantées et la cicatrisation était bien en cours.
Ceci n’était qu’un cas isolé et personne ne peut tirer de conclusion scientifiquement étayée sur un seul cas. Mais, mon opinion était qu’il y avait peut-être dans le lait incriminé une trace d’antibiotique ou de produit chimique provenant des vaches ou de la désinfection des tuyauteries des installations de laiterie, pouvant être la cause de ce processus allergique sur un sujet sensible.
Quelques semaines plus tard, je rencontrais la sœur (médecin) d’un ami. Elle m’expliqua que sa fillette âgée de 3 ans était couverte d’éruptions squameuses sur tout le corps depuis la naissance. Cette maman me dit que l’enfant était affligé de ce problème cutané depuis la naissance. De nombreux médecins et spécialistes dermatologues universitaires n’avaient obtenu aucun résultat malgré les diverses pommades et multiples onguents à la cortisone répandus sur le corps de l’enfant. La première question que j’ai posée à la mère était : « Avez-vous pris un antibiotique pendant la grossesse? Si oui, lequel ? » La réponse fusa : « Oui, une ampicilline prescrite au 3ème mois pour une bronchite. »
J’ai fait parvenir à la mère une dilution homéopathique de cette ampicilline en 200 K, à faire prendre à l’enfant à raison de 10 gouttes deux fois par semaine, pendant un mois. Après une semaine de traitement l’enfant n’avait plus d’éruptions et fut rapidement guéri. Le père, lui aussi médecin me demanda: « Comment avez-vous pensé à un antibiotique alors qu’aucun médecin n’a évoqué cette possibilité ? Pourquoi ne nous enseigne t’on pas cela pendant nos études de médecine? »
Cette deuxième anecdote a été suivie par beaucoup d’autres résultats positifs selon le même principe. Et, trois ans plus tard, avec un groupe de médecins, nous avons décidé de fonder une école d’homéopathie afin d’expérimenter et d’enseigner nos expériences communes à d’autres. Ces manières d’aborder les problèmes allergiques avaient l’avantage de ne pas présenter d’effets indésirables.
Un antique principe de thérapie
Aux environs de 450 avant Jésus Christ, un médecin bien connu appelé Hippocrate (considéré comme le père de la médecine) a écrit: » Toute substance capable de provoquer une maladie qui n’est pas, est capable de guérir cette maladie quand elle est. » Malheureusement, beaucoup d’ouvrages d’Hippocrate ont brûlé lors des deux incendies de la Bibliothèque d’Alexandrie et l’usage clair de ce principe est probablement perdu pour toujours.
Mais le système efficace indiqué ici, inspiré intuitivement du principe d’Hippocrate, avec son schéma d’action bien compris peut venir en aide à un nombre considérable de personnes.
J’ai toujours pensé que l’humanité est entourée de substances potentiellement allergisantes, depuis son origine sur terre, sans incidence déplaisante (avec quelques rares exceptions). Nous pouvons interroger à ce sujet nos grands parents. Lors des siècles passés, les maisons étaient envahies d’acariens de tous types (la visite d’un poulailler aujourd’hui vous fournira à ce sujet une quantité d’informations…et de démangeaisons passagères provoquées par ces acariens) et entourées de plantes dispersant leurs pollens. Nos ancêtres vivaient parmi ces allergènes potentiels en manifestant peu de réactions à ceux-ci.
La vraie menace de l’allergie sur une grande partie de l’humanité est relativement récente et nous pouvons constater à partir de statistiques officielles que l’impact s’accroît d’année en année. La Communauté Européenne estime qu’en 2010, 70 à 80 % de la population européenne souffrira d’allergie.
Un principe empirique mis en pratique. Avec des groupes d’amis médecins travaillant dans toute l’Europe, nous sommes maintenant sûrs de ce que les problèmes allergiques surviennent suite à une exposition chronique à des pesticides, à des herbicides, à diverses substances chimiques comme les phénols, les crésols, le formaldéhyde, les salicylates de méthyle, le paradichlorobenzène, les dioxines et les médicaments (même l’acide acétylsalicylique). Dans un article publié dans un périodique belge édité par le Ministère de la Santé, cette notion d’exposition à une substance chimique industrielle ayant enclenché l’allergie multiple est bien acceptée [1]. Beaucoup d’experts toxicologues et pharmacologues prétendent que lorsque le contact avec la substance chimique impliquée cesse, le problème d’allergie disparaît. Ceci n’est pas exact. Les cellules vivantes conservent l’information pendant très longtemps et il semble qu’elles peuvent le transmettre à des cellules filles. Nous pourrions peut-être concevoir que le message allergique spécifique puisse induire la transmission génique de cette aptitude spécifique à contracter une allergie.
Mais, ce que nous percevons aujourd’hui, c’est qu’un patient allergique évolue au cours de sa vie et que cette sensibilité augmente progressivement pour s’étendre à un nombre croissant de substances. Ceci est probablement aussi l’origine d’une sensibilité particulière à des champs électromagnétiques, comme les fréquences du réseau de distribution (50 Hz), les fréquences des téléphones mobiles, les moniteurs vidéo cathodiques d’ordinateurs etc. Lorsqu’un tel patient atteint un état d’allergie multiple, il est nécessaire de trouver l’allergène causal. Lorsqu’on peut le déterminer grâce à l’historique du cas, la meilleure solution consiste à donner la substance impliquée en dilution homéopathique 200 K.
Lorsque les laboratoires homéopathiques refusent de préparer ces dilutions, nous apprenons aux patients et aux thérapeutes à les préparer eux-mêmes, c’est très simple!
La période difficile du sevrage
Comme pour les personnes profondément accoutumées au tabac, à des stupéfiants et à certains neuroleptiques, un problème survient alors: le sevrage.
Nous savons aujourd’hui que beaucoup d’eaux de boisson dans nos pays industrialisés, sont plus ou moins fortement contaminées par une quantité de produits chimiques qui sont des allergènes potentiels (métaux lourds comme le nickel, le chrome, le plomb, le cadmium, le mercure, les pesticides à formule organochlorée, les herbicides qui ont une durée de vie dans le sol plus longue que celle annoncée par les fabricants, les résidus industriels dispersés dans les nappes phréatiques et les lacs utilisés comme réserves d’eau potable. Bien des personnes croient que ces masses d’eau sont totalement purifiées industriellement avant d’être acheminées vers les robinets de l’utilisateur. En fait, toutes les substances solubles restent en solution dans l’eau et ne peuvent être éliminées par les processus habituels (percolation, décantation etc.). De plus, d’autres substances toxiques sont incorporées à l’eau comme l’alun, ajouté pour clarifier l’eau et le chlore, pour tuer les micro-organismes pathogènes (le chlore réagit avec des composés organiques présents dans l’eau pour former certains nouveaux composés parfois hautement toxiques). Pendant la prise de dilutions homéopathiques du ou des allergènes, la consommation permanente de ces substances bloque évidemment certains processus d’élimination (et plus encore, parfois freine les fonctions rénale et hépatique).
La qualité de l’eau de boisson devient alors un facteur important de guérison de l’allergie.
Ceci fut la seconde découverte. Chacun peut acheter dans le commerce ou à des démarcheurs faisant du porte-à-porte, un purificateur d’eau à osmose inverse, mais, ce que seuls quelques spécialistes connaissent, c’est le résidu de substances subsistant dans l’eau épurée par les appareils courants à osmose inverse. Ce résidu se mesure par la conductivité spécifique de l’eau (exprimée en micro-siemens par cm, µS/cm). Le prix de la membrane d’osmose inverse est fonction de son taux d’épuration (60%, 80 %, 90 %, 97 %…) et souvent l’acheteur ne connaît pas les spécifications de la membrane fournie dans son cylindre.
Il y a une vingtaine d’années, avec un petit groupe de médecins et thérapeutes suisses, nous avions constaté de nombreux échecs et des résultats peu reproductibles dans les traitements d’allergies, surtout chez les enfants. Après des séries d’analyses très fines menées par des laboratoires indépendants sur des eaux de distribution, nous avons constaté dans celles-ci la présence de traces de nombreux pesticides (organochlorés) et d’herbicides (atrazine entre autres). Or il fallait pour assurer la réussite du sevrage à l’allergène découvert, que le patient n’y soit plus exposé, même à des traces, pendant quelques mois. Nous avons alors recherché sur le marché des eaux en bouteilles aussi pures que possible. Nous avons trouvé sur le marché des eaux des Pyrénées (Montcalm), des eaux de sols volcaniques (Mont Roucous), ainsi qu’une eau belge (Spa-Reine) qui étaient très pures et ne contenaient pas de substances d’origine industrielle ou agricole. Mais ces eaux en bouteilles ne se trouvaient pas dans les rayons de tous les magasins d’Europe.
Nous avons aussi testé une quantité d’appareils épurateurs domestiques à osmose inverse. Les eaux ainsi « purifiées » révélaient encore des résidus de pesticides, d’herbicides et de métaux lourds.
Alors, un jour, un ami hollandais auquel j’avais exposé ce problème m’a rapporté des USA un appareil épurateur d’eau domestique combinant la filtration par charbon actif, par osmose inverse et le traitement par résines échangeuses d’ions: l’appareil AQUATHIN KT pour nous permettre de réaliser des tests. Les résultats d’analyses des eaux purifiées provenant de différentes origines se sont révélés au delà de ce que nous espérions.
A partir de ce moment le système AQUATHIN est devenu une de nos armes complémentaires dans le sevrage des patients allergiques.
Nous sommes toujours surpris de la réaction de certaines personnes après traitement. Elles nous formulent des remarques du type: « L’AQUATHIN a contribué à me guérir, mais il a d’autres effets bénéfiques sur mon état général; il rend ma fonction rénale plus performante ».
Nous ne sommes pas les seuls à suivre le même raisonnement
En 1985, nous avons rencontré fortuitement le Prof. Cyril Smith (Département d’Electrotechnique, Université de Salford, G.B.). Le Prof. Smith associé avec les allergologues R.Y.S. Choy et J. Monro ont réalisé un grand nombre de tests sur des patients hypersensibles aux champs électromagnétiques [2-3]. Ils ont découvert que ces patients étaient des patients hautement allergiques à des pesticides, à des substances chimiques, à des médicaments… Ils ont également découvert – et ceci est peut-être le fait le plus intéressant – qu’il existe individuellement pour chaque patient sensible une fréquence électromagnétique qui déclenche la crise d’allergie et une autre fréquence électromagnétique qui supprime les symptômes. Une unité en vue de diagnostiquer avec précision et de traiter les patients allergiques a été créée au Breakspear Hospital, près de Londres.
Aux U.S.A., le Prof. William Rea (Université du Texas, Dallas) a abouti aux mêmes conclusions quant à l’hypersensibilité électromagnétique [4-5].
L’hypersensibilité électromagnétique semble devenir un des problèmes majeurs de notre civilisation. Sur le site Internet du Département de Services de Santé de Californie (California Department of Health Services, Oakland), un article devant être publié dans l’American Journal of Epidemiology évalue à 150.000 le nombre de personnes qui ont décidé de changer de travail pour cause d’hypersensibilité électromagnétique aux lignes à haute tension, aux ordinateurs, à différents appareils électriques et aux téléphones mobiles [6].
Nous ne sommes pas d’accord avec les auteurs lorsqu’ils affirment: « les caractéristiques des personnes indiquant une hypersensibilité aux champs électromagnétiques étaient généralement différentes de celles des personnes se plaignant de sensibilité chimique ».
En effet, la guérison d’une allergie à une substance chimique apparue antérieurement amène en même temps la guérison de l’hypersensibilité électromagnétique apparue ultérieurement!
Le chercheur suédois, le Prof. Olle Johansson et ses collaborateurs de l’Institut Karolinska (Stockholm) a signalé un comportement différent des mastocytes de la peau lorsque la personne électrosensible est sous l’influence de champs électromagnétiques [7]. Ce comportement des mastocytes peut également être observé chez des personnes sensibles à des composés chimiques. Olle Johansson déclare: « Ceci écarte évidemment tout effet psychologique dans la sensibilité électromagnétique, excepté si nous admettons que les champs électromagnétiques puissent perturber profondément les voies neuroendocrines chez les personnes électrosensibles ».
L’approche du traitement des personnes allergiques
En ce qui me concerne, j’ai toujours affirmé qu’un médicament homéopathique est un émetteur de fréquence électromagnétique très précis, capable de relancer des fonctions cellulaires défaillantes [8]. Cette action n’est possible que lorsqu’il y a résonance électromagnétique entre le médicament homéopathique spécifique et le tissu vivant impliqué.
Le Prof. Herbert Fröhlich (Université de Liverpool), spécialiste de la supraconductivité a fourni une explication structurée des processus de résonances dans les systèmes vivants [9]. Cette démarche implique des niveaux très ténus d’énergie transmise entre les cellules ou entre les champs électromagnétiques extérieurs et les tissus du corps.
Ainsi, on peut supposer que cette approche de l’interprétation de l’allergie basée soit sur la sensibilité à des substances chimiques, soit sur la sensibilité à des champs électromagnétiques peut constituer une voie prometteuse de recherches. Mais nous devons toujours avoir présent à l’esprit que dans la sensibilité (allergie) aux pollens et aux acariens, il y a toujours dans l’histoire du patient un contact avec un produit chimique ou avec un médicament qui a installé la sensibilité et l’a imprégnée dans les cellules du patient. En somme, l’allergie aux pollens et aux acariens n’est qu’une conséquence d’une « contamination » par un allergène chimique.
Une enquête européenne conduite par le Worldwide Life Fund (W.W.F.) [11] a montré que parmi 13 familles européennes (Belgique, Danemark, Finlande, France, Allemagne, Hongrie, Italie, Lettonie, Pologne, Suède, Luxembourg), on retrouve dans le sang jusqu’à la 3ème génération, des traces de substances chimiques telles des pesticides organochlorés, des biphényles polychlorés (PCB), des retardateurs de flammes bromés, des anti-adhésifs (polyfluorohydrocarbures), des muscs synthétiques, des anti-bactériens. Certains de ces produits tels le DDT ont été interdits depuis plusieurs années mais contaminent toujours la faune sauvage (jusqu’au pôle Nord). Beaucoup ont un effet d’accumulation dans l’organisme et certains d’entre eux ont des effets perturbateurs sur le système endocrinien (effet hormone-like). Mais on peut s’interroger également sur l’effet allergénique causal de ces substances. Ce point de vue est évoqué avec assez bien de véhémence dans l’ouvrage de Gunni Nordström, journaliste syndicale suédoise : «The invisible disease» [12]. Elle y décrit les souffrances vécues par des utilisateurs suédois de moniteurs vidéo cathodiques d’ordinateurs suite à l’exposition au bisphénol A bromé des retardateurs de flamme présents sur les circuits imprimés et se répandant dans les bureaux par la chaleur des appareillages électroniques. Certaines de ces personnes sont devenues sensibles à la lumière (photosensibilisation) et électrosensibles.
Comment déterminer l’allergène causal ?
La première question et aussi la plus importante à poser au patient est : « Depuis quand êtes-vous devenu allergique ? » Parfois, le patient répond : « Dans mon enfance, j’habitais à proximité d’un grand verger et le cultivateur pulvérisait des pesticides sur les arbres de nombreuses fois par année. » Mais la difficulté subsiste, car le type de pesticide est très important pour établir le traitement isothérapique avec la substance identique. Le plus souvent, le patient ne se souvient pas des circonstances dans lesquelles le problème est apparu.
Heureusement la biophysique nous apporte aujourd’hui une aide considérable. Un médecin allemand appelé le Dr. R. Voll et un ingénieur luxembourgeois appelé A. Konnen ont mis au point il y a plus de 35 ans un appareil destiné à mesurer la conductance des points d’acupuncture. Les valeurs mesurées sur le patient fournissent des informations concernant les fonctions organiques du corps ainsi qu’au sujet de l’état allergique.
Cette méthode a été perfectionnée par le Dr. F. Morell et l’ingénieur E. Rasche et a abouti au système BICOM. Ce système est capable de détecter l’allergène causal grâce aux fréquences électromagnétiques émises par les allergènes eux-mêmes. Des séries d’allergènes potentiels (pesticides, herbicides, produits de traitement du bois, additifs et colorants alimentaires, médicaments allopathiques, métaux lourds, solvants etc.) disposées individuellement dans des ampoules en verre scellé sont mesurées et comparées à la réponse conductivimétrique réactive de points d’acupuncture du patient. Ces points correspondent bien entendu à des fonctions organiques particulières. La précision du système BICOM est réellement une voie performante de diagnostic spécifique présentant très peu d’échecs et les médecins peuvent ainsi instaurer un traitement spécifique d’allergie correspondant.
Il serait trop long d’exposer ici le processus complet de détection (avec opposition de phases), mais on peut dire qu’aujourd’hui, grâce à l’homéopathie électronique (WINBASE ELH), cette détection prend environ 15 minutes pour passer en revue plus de 4.000 allergènes.
Nous avons pu montrer par cette méthode que des enfants peuvent être allergiques à la vanilline de synthèse (eczéma ou prurit cutané) et non à la vanille naturelle. La vérification est très facile à réaliser: certains chocolats contiennent de la vanilline de synthèse (indication sur l’emballage: arômes), d’autres de la vanille naturelle (généralement clairement indiquée sur l’emballage); on laisse traîner quelques morceaux de chocolats d’une marque puis d’une autre sans montrer l’emballage et on attend les effets…
Un de nos amis a eu à réaliser un diagnostic et à traiter un patient allergique à 48 allergènes différents. Ce patient était allergique depuis 10 ans. Il avait dû renoncer à sa profession (boulanger). Le diagnostic avait été posé par méthode classique (scarifications de la peau avec différents allergènes possibles). Une seule substance était l’allergène causal, détecté par le système BICOM: le phénol présent comme stabilisateur dans un vaccin, reçu…10 ans auparavant. La guérison complète a demandé 6 mois, avec des dilutions homéopathiques de phénol (200 K) et avec une formule homéopathique destinée à drainer les reins et le foie (fonctions émonctoires).
Grâce à cette méthode, nous sommes maintenant certains que l’allergie n’est pas seulement une maladie des voies respiratoires et/ou de la peau, mais elle peut également avoir comme cible l’estomac, les intestins, et même le cœur et le système circulatoire. Certains médecins ont eu ainsi la surprise de mettre en évidence de faux diagnostics de maladie de Crohn chez des patients présentant une allergie digestive (qui fut rapidement soulagée).
Ce qui est signalé par le Prof. C.W. Smith et par le Dr. W. Rea, est le fait que lorsqu’on traite le patient pour son allergène principal, l’hypersensibilité électromagnétique est résolue simultanément. »
Complétons cette information par l’ouvrage du Dr. W. Rea intitulé: « Chemical Sensitivity » [10].